vendredi 3 mai 2013

Cinquante nuances de Grey de EL James

"Lorsque Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime chef d'entreprise Christian Grey, elle est à la fois séduite et profondément intimidée. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l'oublier - jusqu'à ce qu'il débarque dans le magasin où elle travaille à mi-temps et lui propose un rendez-vous.
Naïve et innocente, Ana est troublée de constater qu'elle est follement attirée par cet homme. Quand il lui suggère de garder ses distances, elle ne l'en désire que davantage.
Mais Grey est tourmenté par ses démons intérieurs et le besoin de tout contrôler. Lorsqu'ils entament une liaison passionnée, Ana découvre son pouvoir érotique, ainsi que la part obscure que Grey tient à dissimuler..."
[Résumé Editeur, chez JCLattès, DL 2013, isbn : 978.2.7096.4252.1]
Bien bien bien...

Que dire à part ce que tout le monde sait déjà ? J'étais bien sûr très curieuse de lire ce fameux "roman le plus vendu en 2012", ces quelques pages de pseudo-scandale ! Et oui, je l'ai fort vite et bien lu ! Ces 550 et quelques pages se sont vite tournées.
Malgré tout, je ne peux m'enlever de la tête cette impression très mitigée. Oui, il y a des scènes dignes des films du dimanche soir sur M6, mais elles sont noyées au milieu de... d'une sorte de mission d'éradication du démon. 
Concrètement, que se passe-t-il ? Ana tombe in love d'un fan de bondage et ? Elle veut le faire "revenir vers la lumière". Grand bien lui fasse, j'ai envie de dire ! Il n'y a aucune difficulté à deviner où l'auteur veut en venir (vous allez me dire, j'étais déjà prévenue que ce n'était pas de la littérature faite pour réfléchir !), et quand la fin approche, on sait déjà que si jamais on a encore envie d'en savoir plus, il faudra se procurer le tome 2 ! Le cliffhanger se veut peut-être insoutenable, il ne m'a pas convaincue.

C'est sans regret aucun que j'abandonne Christian et Anastasia à leurs fantasmes divers et variés pour me plonger, moi, avec délectation dans la suite de Quand souffle le vent du nord de Daniel Glattauer, j'ai nommé : La septième vague.

Je vous laisse quand même le premier paragraphe de l'oeuvre de EL James qui... vend du rêve !
"Je grimace dans le miroir, exaspérée. Ma saleté de tignasse refuse de coopérer. Merci, Katherine Kavanagh, d'être tombée malade et de m'imposer ce supplice ! Il faut que je révise, j'ai mes examens de fin d'année la semaine prochaine, et, au lieu de ça, me voilà en train d'essayer de soumettre ma crinière à coup de brosse. Je ne dois pas me coucher les cheveux mouillés. Je ne dois pas me coucher les cheveux mouillés. [...]"
Ah non, en fait, je n'ai même pas le courage d'en retranscrire plus !

A bientôt :)

Crédit Photo : Curve de Céline Nadeau, via Flickr.com

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