lundi 17 février 2014

La Bâtarde d'Istanbul, d'Elif Shafak

"Chez les Kazanci, Turcs d'Istanbul, les femmes sont pimentées, hypocondriaques, aiment l'amour et parlent avec les djinns, tandis que les hommes s'envolent trop tôt - pour l'au-delà ou pour l'Amérique. Chez les Tchakhmakhchian, Arméniens émigrés aux États-Unis dans les années 1920, quel que soit le sexe auquel on appartient, on est très attaché à son identité et à ses traditions. Le divorce de Barsam et Rose, puis le remariage de celle-ci avec un Turc nommé Mustafa suscitent l'indignation générale. Quand, à l'âge de vingt et un ans, la fille de Rose et de Barsam, désireuse de comprendre d'où vient son peuple, gagne en secret Istanbul, elle est hébergée par la chaleureuse famille de son beau-père. L'amitié naissante d'Armanoush Tchakhmakhchian et de la jeune Asya Kazanci, la « bâtarde », va faire voler en éclats les secrets les mieux gardés..."
[Résumé Editeur, chez 10/18, Domaine Etranger n°4154, impr. 2008, isbn 978.2.264.0474.03]

En décembre dernier, je participais pour la première fois à un Swap de Noël, avec Hors les Murs en binôme.
Dans son si joli colis, il y avait la Bâtarde d'Istanbul. S'il y avait ce livre, c'est parce qu'Hors les Murs avait voulu rassembler deux de nos univers : sa passion pour la littérature du Moyen Orient, mon plaisir pour les sagas familiales. Sur le papier, tout y est !

Malheureusement, j'ai eu du mal à m'accrocher.
Il y a d'abord les personnages. Rien à faire, elles et moi, on est pas devenues copines. Je les regardais vivre leurs histoires de loin.
Ensuite bien sûr, il y a ce contexte géographique et culturel qui m'est complètement étranger. Elif Shafak, à mon goût, n'a pas su me le rendre familier. La cuisine tient une place importante dans le roman, et toutes ses saveurs décrites ne faisaient pas écho dans mon esprit, se transformant du coup en longueurs. Le contexte historique et politique du conflit turque-arménien ne m'était connu que dans les grandes lignes également, et il m'a été difficile de m'immerger dans les sentiments que cela pouvait provoquer chez les personnages.
Une lecture qui s'est transformée petit à petit en labeur. Dommage, surtout quand je lis toutes les bonnes critiques que l'auteur recueille sur la toile ! Je suis passée à côté !

Peut-être est-ce aussi du à une mauvaise période de lecture pour moi. En ce moment, aucun livre n'arrive à capter mon attention ! Je suis en train de traînasser sur La Mort s'invite à Pemberley de P.D. James que je guettais depuis pourtant bien longtemps... Mais rien à faire, je lis les pages par paires et je m'endors. Vivement que cela passe !

[Crédit photo : Istanbul, de Moyan Brenn, via Flickr.com]


1 commentaire:

  1. Tu résume assez bien tout ce que je ressent et pourtant je n'ai pas encore finit ma lecture :/

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